Inscrits : 18 146 électeurs
Votants : 7 647 (42,14%)
B&N : 88 (1,15%)
S.E. : 7 492 (97,97%)
Vanves en Tête (LR/UDI) : 3 997 (53,35%)
Vanves Demain (EELV) : 2006 (26,77%)
Vivre Vanves (LREM) : 1489 (19,87%)
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Vanves en Tête (LR/UDI) : 3 997 (53,35%)
Vanves Demain (EELV) : 2006 (26,77%)
Vivre Vanves (LREM) : 1489 (19,87%)
Comme le blog n’a cessé de l’écrire, le maire sortant de Vanves a été reconduit, pour la simple raison que les équipes sortantes ont été indéniablement favorisées par la crise sanitaire qui les ont placées, de fait, en première ligne. Tout simplement parce que les électeurs l’ont reconu et ainsi remercié. Mais, il est vrai qu’au départ de cette campagne des municipales, personne ne s’attendait à cette crise sanitaire avec cet interval de quinze semaines entre le 1er tour, à la veille du confinement, et le second tour. Mais tous les ingrédients du diner de con étaient sur la table
Du côté communiste, les jeunes stratéges et animateurs de la section vanvéenne se sont bel et bien plantés : Ils ont joué la carte d’une réélection du maire sortant dés le 1er tour comme en 2014 avec ses 61%, s’assurant ainsi au moins un siége au conseil municipal pour Boris Amoroz. Résultats : Pour la première fois depuis 1983, plus aucun communiste ne siégera au conseil municipal. L’une des grandes figures du PC Vanvéens, qui a été maire adjoint du maire socialiste entre 1995 et 2001 en est contrariée
Chez les marcheurs, ce n’est pas mieux, car ils ont donné l’impression de regretter leur choix du début de campagne de ne pas soutenir le maire UDI sortant alors que LREM a apporté son soutien à André Santini, maire UDI d’Issy les Moulineaux Dailleurs ce dernier ne voulait pas entendre parler d’un accord ! Mais il l’a finalement accepté, sous la pression de certains de ses conseillers l’invitant à ne pas insulter l’avenir. Le Maire sortant de Vanves était prêt à une alliance et il s’est senti trahi lorsque les marcheurs ont refusé, ce qu’ils ont toujours regretté par la suite, d’où cette campagne bienveillante, allant même jusqu’à parler d’un maire bon gestionnaire, pour ne jurer de rien, mais le maire sortant les a envoyé paître pour le 2e tour après son score de 47%, lorsqu’ils ont envisagé de négocier avec lui comme ils l’ont fait avec les écologistes sans succés. De surcroît, ils se sont coupés de personnalités vanvéennes influentes, refusant même de les rencontrer ou trop tard, pour envisager de les intégrer sur leur liste, trop content d’accueillir des élus dissidents de la majorité sortante. Ce qui les a éloigné d’ex-socialistes et de vanvéens de sensiblité de gauche qui, au début, soutenaient LREM, comme ils l’avaient fait aux présidentielles et aux législatives, et qui n’ont pas voté pour la liste Vivre Vanves, considérant que leur discours était trop à droite. Il fallait les entendre à la fin de la réunion de présentation de la liste et de son programme le 1er Février à Marceau de Guy Janvier à Benédicte Goussault….
Les écologistes qui espéraient surfer sur le bon résultat des européennes ont été déçu par leur résultat au 1er tour. Malheureusement, leur tête de liste donnait l’impression d’être trop confiant et surtout, par son attitude, d’être maire avant d’être élu et d’être le challenger du maire sortant au second tour. C’est dommage, car Vanves demain avait le meilleur programme des 4 listes, et a fait la meilleure campagne avec surtout cette réunion du 7 Mars à l’école Marceau, un peu hors norme, en ateliers thématriqies animés par des co-listiers spévialistes des questions abordées.
Quant à la majorité municipale (UDI/LR) avec sa tête de liste, très inquiéte au début, tout en étant arrogante pour certains de ses membres, elle a repris les mêmes recettes du passé, à tel point que le calendrier de sa campagne correspondait aux mêmes dates que 2014, avec la même permanence, mais elle n’a pas réussi à passer dés le 1er tour comme en 2014 à 47%, ce qui était rageant. Mais finalement le maire sortant aura bénéficié de l’effet Covid-19 en 2020 comme de la nullité de la campagne socialiste en 2014 et aura pendant 6 ans les mains libres pour continuer sa politique de densification – pourtant critiquée par certains de ses supporters qui ont voté pour lui - malgré ses promesses de dernière semaine de campagne. La meilleure preuve qui dément ses promesses : Les vanvéens ont appris, selon les rumeurs en ville, un projet d’immeuble allée de la ferme. Sûrement d’origine privée, mais le maire reconduit devra, au final, signer le permis de construire, donc donner son feu vert. !
Vanves fait partie des 4 897 communes en France dont 244 en Ile de France (sur 1268) et et 14 dans les Hauts de Seine (sur 36) concernées par le second tour où il ne faut s’attendre à aucun changement en dehors de certaines grandes villes comme Lyon, Marseille, Bordeaux, mais aucunement Paris…et peut être Levallois, Châtillon, Suresnes, et peut être notre commune.
Pour la simple raison que les équipes sortantes ont été indéniablement favorisées par cette situation qui les ont placée, de fait, en première ligne. Une occasion de mener une campagne qui ne disait pas son nom, mais où les maires sortants ont envoyé néanmoins des messages plus ou moins discrets aux électeurs. Chargés de coordonner la réponse à l’épidémie, ils peuvent espérer capitaliser sur leur image d’élus actifs et protecteurs d’autant qu’ils ont été appelés à jour un rôle clef dans la sortie du confinement, en tandem avec le préfet. Et à Vanves, le maire a appliqué les mesures de protection sanitaire en la matière la plus stricte possible mais «de la manière de la plus bête et stupide possible » explique l’un de ses adversaires aux municipales, Pierre Toulouse (EELV).
De toute façon quelle qu’est été la date choisie – le 28 Juin finalement – c’est quasiment plié pour les 2 listes de l’opposition municipales (LREM, EEELV) vu les résultats du 1er tour le 15 Mars, surtout si elles ne s’entendent pas pour faire liste commune tout au moins entre marcheurs et écologistes. Les tractations d’entre deux tours auraient reprises, après des ébauches de discussions au lendemain du 15 Mai, entre les 2 listes EELV, LREM, arrêté vu le confinement décidé et mis en place deux jours après, tout le monde ayant stoppé sa campagne. Ce qui explique que ce fut »silence radio » pendant ses 55 jours, les marcheurs et les écologistes ayant répondu à l’appel à idée lancé par le maire pour son plan vélo communal…qui n’en ait pas un, malgré ses rondondonnate sur facebook et twiter: «Il s’est arrangé non seulement pour ne rien prendre en compte de ce qu’avaient proposé» les écologistes et les marcheurs, "mais il n’a pratiquement rien fait, que forcé par les circonstances en déclarant zone 30 la ville, mettre quelques panneaux, signalant un passage vélo etc…mais toujours sans piste cyclable temporaire…contrairement à sa voisine Paris, où cela se voit, en pensant que ce sera largement suffisant", constataient les écologistes. Mais il a eu une petite piqure rappel donnée lors de l’événement orageux du 9 Mai qui a inondé le quartier du Clos Montholon, résultat de sa politique d’urbanisme et d artificialisation des sols vanvéens au lieu de végétaliser sa ville comme le lui a expliqué un riverain du stade dont le pavillon avait été inondé. Mais ce qui le préoccupait le plus, était que des images de cette inondation aient été diffusé sur les chaînes d’infos en continu, mauvais pour son image.
Depuis quelques jours, beaucoup de rumeurs ont circulées, aussi fantaisistes, les unes que les autres comme quoi, par exemple, des tractations seraient en cours entre les listes Vivre Vanves (LREM) et Vanves en Tête (UDI/LR), que certains entretiennent du côté de la majorité municipale. Or contrairement à certains dires, les jeux très ouverts tant du côté écologistes qui n’auraient posés aucunes conditions….comme la présence de membres du gouvernement et d’ex-élus du conseil municipal, d’autant plus que les programmes de Vivre Vanves et Vanves demain sont très proches. Que du côté des marcheurs où Séverine Edou est plus décidé que jamais à repartir à la bataille électorale, et pas du tout prêt à fusionner avec la liste du maire sortant contrairement aux rumeurs. D’autant plus que le maire sortant aurait donné une fin de non recevoir fort de ses 47%. Certains des co-listiers LREM se seraient réunis virtuellement en visio-conférence ses derniers jours pour en discuter et préparer la campagne en étant dans les mêmes dispositions d’esprit que Severine Edou. Ils ont jusqu’à la pentecôte pour se décider puisque les dépôts de liste seraient prévus pour le 2 Juin en Préfecture, Pierre Toulouse étant tout disposé à fusionner, mais avec le feu vert de ses colistiers à qui il devrait demander de se prononcer par un vote ces jours-ci.